La première étape sera la cuisine, mais j’alterne avec différents postes ;
Le nettoyage de l’extérieur
Le ramassage des détritus (une vraie décharge !)
Et le démontage de la maisonnette
Le nettoyage de l’extérieur :
Dans un premier temps, j’ai profité de l’arrivée de l’hiver pour mettre le terrain à plat. Avec une débroussailleuse, j’ai ratissé la première partie de terrain, celle entourant la maison. J’ai fait trois allers retour de déchet vert avec mon Trafic !
Ensuite, j’ai coupé les arbres trop proches de la maison, ainsi que les ronces, orties et une ancienne vigne fatiguée. Certains arbres atteignaient la gouttière, et il m’a fallu manger des épinards pour enlever les souches. Pour les ronces et orties, je bêche un peu pour enlever les racines, sinon ça repousse. J’ai improvisé un feu entouré de pierres pour brûler tout ce qui est ronces et petits branchages, ça m’évite de faire des allers retour à la déchetterie et me permet d’allumer mon barbecue !
J’ai débiter 9 stères de bois avec ce qui traînait, c’est plus beau une fois couper, et puis de toute façon la cheminée de la salle à manger sera utilisée.
Le ramassage des détritus :
Quand je dis une vraie décharge, je ne suis pas loin de la vérité ! C’est simple il y en a partout, dans les combles, les 3 petits boxes, dans la grange, même un petit peu à l’intérieur de la partie habitable et surtout dans la maisonnette, j’y reviendrai plus tard. Le sol à l’extérieur est jonché de pierres (la seule chose positive) de morceaux de ferrailles et même un vieux tas de sable. J’ai donc tamisé le tas de sable qui me servira plus tard (à peu près 2m3) j’ai décaisser la terre là ou se trouvait les pierres. Quelques unes sont intéressantes, il y a des pierres de parement, un entourage de fenêtre ou de porte, des dalles dites de Bourgogne et de la pierre non calcaire de mur. Tout ceci, je le mets de coté, ca me servira plus tard.
Re belote, encore 3 allers retour à la déchetterie avec l’utilitaire plein à craquer.
Le démontage de la maisonnette :
La première étape a été de débarrasser la maison, qui elle aussi avait un gros tas de merde. En vrac ; des vieux vélos, des morceaux de ferrailles, des morceaux de chaises, mais surtout 350 bouteilles (vide) et d’autres cassées due à l’effondrement de la poutre faîtière.
Le plus embêtant, c’était les tessons de bouteilles. J’ai rempli deux poubelles, il m’a fallu faire le trie entre la glaise et le verre. Après c’est plus sympa. J’ai commencé tout d’abord à décaisser la terre qui avait englouti l’escalier d’accès, la maisonnette se trouvant à demi enterrée. Ensuite une fois l’ensemble débarrassé, j’ai donc commencé le démontage de la toiture en tuile plate de pays. Elles sont superbes, mais j’y reviendrai plus tard. Ensuite la poutre faîtière et les chevrons. Le tout étant inutilisable, il a atterri sur le tas de bois.
La deuxième étape à été d’enlever la glaise qui se trouvait sur le plancher.
Pour la petite histoire, ce bâtiment s’appelle une citerne et servait autrefois à récupérer l’eau d’infiltration tout comme un puit. 0 l’intérieur, il y règne une certaine fraîcheur, c’est décidé, j’en ferai ma cave.
L’infiltration ne fonctionne presque plus, je dis presque car notamment à l’entrée et par forte pluie, je retrouve un peu d’eau d’infiltration. Je me pencherai sur la question un peu plus tard.
J’ai donc retirer la glaise, puis le plancher et sectionner à la tronçonneuse les poutres.
Le bâtiment s’étant affaissé en son centre à soulever les pierres de linteaux. Heureusement celles se trouvant en bout de bâtiment, près des deux murs de refends n’ont pas bougées. A moins qu’elles ne soient pas de niveaux, je les utiliserai pour mettre l’ensemble au même niveau grâce à une règle.
La dernière étape, la plus longue, à été de nettoyer le sol, car surprise, le sol est en pierre de bourgogne absolument magnifique. Cette citerne date de 18ème siècle, et dorénavant je vais l’appeler cave.